Intronisation Maine

[hrp]Aujourd'hui à lieu dans la cathédrale la cérémonie d'intronisation du comte du Maine.

Programme :

1/ Accueil et lancement de la cérémonie par l'évêque
2/ Prière de pardon (lue si possible par le comte)
3/ Lecture d'un texte par l'évêque
4/ Serment
5/ Couronnement
6/ Récitation par tous du crédo
7/ Communion
8/ Envoi[/hrp]


Monseigneur Marc l'ancien avait fait ouvrir en grand les principales portes de la cathédrale.

Il s'était installé près de l'entrée pour accueillir les participants à cette belle cérémonie.

Le ciel bleu et l'air frais faisaient penser au printemps, le Très Haut éclairait ainsi cet événement qui n'avait pas eu lieu depuis fort longtemps.

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L'évêque saluait l'arrivée de chacun, heureux de voir la cathédrale se remplir.

Il fut tout particulièrement heureux de l'arrivée de soeur Eloin.

Ma soeur, je compte sur vous pour le credo !

Il attendait encore l'arrivée du principal intéressé.

Le Cardinal-évêque du Mans voyait avec plaisir la cathédrale se remplir.

Le comte n'était pas encore arrivé, mais les cloches se mirent à sonner.



L'évêque saluait tout un chacun, découvrant des têtes inconnues.

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L'évêque fut un peu surpris de voir arriver le comte à cheval et non en carrosse, mais, diplomate, il n'en laissa rien paraitre.

Bien le bonsoir messire comte et merci pour ces félicitations.

Rentrons donc que cette cérémonie puisse commencer.

Le cardinal remonta la nef lentement au coté du comte élu. Il arborait un grand sourire.

Ils montèrent ensemble les quelques marches qui permettaient l'accès au coeur de la cathédrale. là un coussin de soie aux armes du Maine permettait au comte de s'agenouiller confortablement.

Le comte à son coté et soeur Eloin un peu plus loin dans le coeur, le tout nouveau cardinal prit la parole.

Nobles seigneurs et nobles dames, frères et soeurs du Maine, mes amis. C'est avec le plus grand plaisir que je vous accueille ce soir dans la maison du Très Haut pour bénir avec vous notre nouveau comte.

Cela fait fort longtemps que pareille cérémonie n'avait pas eu lieu et je me rejouis d'être ici ce soir, revétu de ma nouvelle pourpre pour ce moment important dans la vie du comté.

Comme à l'habitude, nous allons tous réciter la prière de pardon qui aide à nous laver de nos péchés.

Faisant signe au comte...

Après vous messire comte.

Eymerick a écrit:

Eymerick remonta le long de la nef au côté du nouveau cardinal sourire aux lèvres. Cela lui permettait notemment de ne pas trop faire voir le stress qui l'envahissait.

Les deux hommes arrivées au choeur de la cathédrale, Eymerick sourit à Eloin, la voyant tout proche, puis écouta tout comme chacun les paroles prononcées par Marclancien.

A l'invitation du cardinal, Eymerick s'agenouilla sur le coussin qui était toute fois très confortable puis, il récita la prière de pardon...

Seigneur Dieu, Je me repends sincèrement devant vous et implore votre clémente pénitence. Guide tes fidèles vers le chemin le plus vertueux.

Je reconnais devant mes frères que j'ai péché
en pensée, en parole, par action et par omission.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
les archanges et tous les Saints,
et vous aussi mes frères,
de prier pour moi le Créateur.
Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
qu'il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle dans le paradis solaire.

Amen.

Ayant prié, le cardinal évêque se releva et se tourna vers l'assistance. Il fit un signe discret au comte pour lui indiquer qu'il pouvait aller s'assoir sur le fauteuil aux armes du Maine qui avait été installé pour l'occasion au premier rang de l'assemblée.

Puis Marc alla s'installer derrière le lutrin pour la lecture du Livre de vertu.

Ecoutez chers amis la leçon d'Aristote, notre prophète, sur la morale:

Citation :

Aristote : "Je t’ai enseigné, cher disciple, que la nature d’une chose réside dans sa destination, puisque le mouvement révèle la substance de l’objet. Tu sais donc quelle est la nature de l’homme n’est-ce pas ?"

Le disciple : "Certes, maître, la nature de l’homme est de vivre en collectivité, et cette collectivité prend le nom de cité."

Aristote : "Tout à fait. Le bien de l’homme, c’est à dire ce qui tend à réaliser la perfection de sa propre nature, est donc une vie vouée à assurer les conditions de l’harmonie au sein de la cité. Or, le bien de la cité, est tout ce qui participe à son équilibre, puisque la nature de la collectivité est de se perpétuer. Ainsi donc, tu peux le constater, le bien de l’homme conduit au bien de la cité."

Le disciple : "C’est remarquable !"

Aristote : "En effet, ça l’est. Vois-tu, l’homme ne fait le bien qu’en s’intégrant pleinement à la cité, en participant à la politéïa, et en faisant tout son possible pour en maintenir l’harmonie."

Le disciple : "Alors, cher maître, l’homme de bien est donc le citoyen ?"

Aristote : "Je n’ai pas dit cela, cher disciple. Un esclave peut être un homme de bien, s’il a conscience de sa propre nature d’homme, et qu’il sait se satisfaire de sa condition, car ainsi il œuvre au maintien de l’équilibre de la cité. La politéïa n’est pas que la participation aux assemblées."

Le disciple : "Et bien, cher maître, voilà des réponses qui me satisfont."

Aristote : "J’en suis heureux, mon ami."

C'est au tout premier rang des habitants de la Cité que ce trouve le comte. Sa morale est donc primordiale car elle sert d'exemple à tous.

Méditez vous tous ici les sages paroles du prophète.

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Ayant laissé l'assistance s'imprégner des paroles d'Aristote, le cardinal se dirigea vers le comte qui se leva de son fauteuil.

Eymerick, êtes-vous prêt à recevoir la bénédiction de Notre Seigneur octroyé par la Sainte Eglise Aristotélicienne qu’Il a instituée ?

Reconnaissez-vous la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine comme Seule et Unique détentrice de la Vraie Foi et jurez-vous de la servir pour la défense de la foi ?

Eymerick, votre bras sera-t-il toujours disponible pour le Maine ? Défendrez-vous les couleurs de votre comté, du Roi et celle de la Sainte Eglise en repoussant toute hérésie dans l’obscurité qui l’a conçue ?

Les villes du Mans, de Mayenne, de Montmirail et de Laval peuvent-elles mettre toute leur confiance en la couronne comtale et en votre personne durant votre mandat ?

Jurez-vous de servir Dieu et la France de la plus noble des manières et de suivre les exemples d’Aristote et de Christos en refusant la tentation du péché ?



La cardinal attendit la réponse du comte pour poursuivre par la bénédiction.

Eymerick a écrit:

Eymerick écouta avec attention la leçon d'Aristote sur la morale. Il buvait chaque parole du cardinal de peur notemment de rater quelque chose d'important.

Le comte se leva donc afin de répondre à Marclancien...

Eymerick, êtes-vous prêt à recevoir la bénédiction de Notre Seigneur octroyé par la Sainte Eglise Aristotélicienne qu’Il a instituée ?

Oui, je suis prêt à recevoir la bénédiction de Notre Seigneur.

Reconnaissez-vous la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine comme Seule et Unique détentrice de la Vraie Foi et jurez-vous de la servir pour la défense de la foi ?

Oui, je reconnais la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine comme Seule et Unique détentrice de la Vraie Foi. Aussi, je jure de la servir pour la défense de la foi.

Eymerick, votre bras sera-t-il toujours disponible pour le Maine ? Défendrez-vous les couleurs de votre comté, du Roi et celle de la Sainte Eglise en repoussant toute hérésie dans l’obscurité qui l’a conçue ?

Mon bras sera toujours au service du Maine, prêt à défendre les couleurs de notre beau Comté, de notre Roy, ainsi que celles de la Sainte Eglise.

Les villes du Mans, de Mayenne, de Montmirail et de Laval peuvent-elles mettre toute leur confiance en la couronne comtale et en votre personne durant votre mandat ?

Oui, elles le peuvent.

Jurez-vous de servir Dieu et la France de la plus noble des manières et de suivre les exemples d’Aristote et de Christos en refusant la tentation du péché ?

Je jure de servir Dieu et le Royaume de France de la plus noble des manières et de suivre les exemples de nos prophètes Aristote et Christos en refusant la tentation du péché.

Ayant entendu les réponse du comte élu, le cardinal prononça la bénédiction.

Alors, par cette sainte huile bénie de la main de Dieu notre Père Tout Puissant, nous te bénissons Eymerick seigneur et comte du comté du Maine. A charge pour toi de défendre la foi de notre Sainte mère l’Eglise et ce, tant que Dieu te prêtera vie et te confiera la charge du comté.

Marc fit ainsi le signe de la croix sur le front du comte, ainsi qu’au-dessus de lui, bénissant ainsi son mandat et à travers le comte, le peuple entier du Maine.

Se reculant un peu, le cardinal prit des mains d'un des acolytes la couronne des comtes du Maine.

Il leva la couronne bien haut pour que chacun puisse la voir puis la posa délicatement sur la tête du comte Eymerick.

Il se tourna alors vers soeur Eloin.

Pouvez-vous réciter le credo ma soeur pour que chacun le récite après vous, proclamant ainsi sa Foi.

Ayant constaté que chacun avait fait profession de sa Foi, l'évêque se Dirigea vers l'autel et consacra le Pain et le Vin de l'Amitié.

Il s'installa ensuite devant le coeur et fit signe à l'assistance.

Maintenant mes frères et sœurs, communions ensemble.

Puis tout souriant il partagea le pain de l’amitié avec les fidèles qui venaient à lui.



Soit béni mon frère. Soit bénie ma sœur.

Je vous bénis au nom du Très-Haut, d’Aristote et de Christos.

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Ayant fini de communier avec tous les fidèles qui le souhaitaient, le cardinal put clore cette belle cérémonie par la formule consacrée.

Allez dans l'Amitié, la messe est dite.

Puis le cardinal raccompagna le comte jusqu'à la porte de la cathédrale et y resta un peu pour discuter tranquillement avec ceux qui le souhaitaient.