Bergerac - 20070708 - Messe (la fin des temps)

L’église était pleine. Ce dimanche, Marc n’avait pas a attendre à la porte car l’église servait de refuge aux familles chassées de leurs maisons par l’inondation. A l’approche de la messe, la nef était pleine.


Les cloches se mettent à sonner, plus par tradition que par besoin.



((((DING)))) ((((DANG)))) ((((DONG))))

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Bonjour à tous mes frères et sœurs.

Vous êtes nombreux aujourd’hui dans la maison de Dieu. Le ciel nous a frappé durement, la Dordogne déborde, nombreuses sont les maisons envahies par les eaux. Plus que jamais la prière est nécessaire.


Proclamons tous ensemble votre foi en récitant le credo :



Prions pour notre Roi, pour notre évêque Sednax, pour notre comte Sanktuaire, pour notre abbesse Lasardine et tous ceux qui sont dans le besoin ou dans la peine.

Mais plus encore prions pour ceux que nous n’avons pas encore retrouvés, pour ceux que l’eau a emportés, pour ceux qui sont frappés dans leur chair et dans leur cœur.

Prions le Très Haut pour que la pluie cesse, pour que l’eau baisse.

Toute la foule se plongea dans la prière, le silence était profond, entrecoupé des pleurs de jeunes enfants et des « chut » de leurs parents.

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Finalement Marc monta sur la chaire.

En ces temps difficiles, rappelons-nous ce que le Très Haut a envoyé comme songe à Samoth. Relisons le texte de la Fin des temps, cela va nous aider à comprendre nos épreuves. En sont-elles la préfiguration ?

Citation :

Et c’est alors que l’horreur commença.

Le ciel s’assombrit, se chargeant de ténébreux nuages. Le tonnerre gronda, résonnant dans toutes les chaumières. Et la pluie se mit à tomber. Un déluge comme personne n’en avait vu jusqu’alors! Les bourrasques tourbillonnaient et la mer se fit si houleuse que je vis plusieurs pêcheurs disparaître sous les flots. Tous se mirent à l’abris, mais la pluie ne cessa plus de tomber.

Trois jours et trois nuits durant, elle travailla à réduire à néant tous les efforts des agriculteurs, qui voyaient, impuissants, leurs récoltes mourir. Les rues se transformaient en torrents. Tout le pays était gorgé d’eau. Et la mer frappait de tout son courroux contre la cité, détruisant les embarcadères, coulant même les bateaux les plus gros, et venant s’abattre contre la côte.

Puis, le ciel s’assombrit encore, étouffant totalement les rayons du soleil, et ne s’éclairait que par les éclairs dont le tonnerre résonnait dans toutes les maisons où les gens se massaient, apeurés. La pluie se fit de plus en plus froide, se changeant en neige. Le gel acheva de détruire les récoltes et le vent glacial fouettait les maisons, où les gens, terrifiés, souffraient de la faim et de la soif sans oser dire un mot.

Alors, la neige se changea en grêle. Celle-ci était composée d’énormes grêlons gros comme une balle de soule et durs comme la pierre. Ils frappèrent de toutes leurs forces les solides murailles et les bâtiments de pierre. Les toits semblaient souffrir de ce traitement, mais s'efforçaient de résister. Cela ne suffit pas toujours, car nombre de maisons s’effondrèrent sur leurs infortunés habitants, dans des cris déchirants d’appel à l’aide qui se perdirent dans le bruit du cataclysme.

Cette description n’est pas sans nous faire penser à notre présent... Mais rappelons nous ce que Dieu à répondu à la question de Samoth:

Citation :

Je Lui demandai enfin: “La Fin des Temps aura-t-elle forcément lieu?” Il me répondit: “Non, Je déciderai de détruire le monde si les humains s’abandonnent tant dans le péché qu’ils ont fini par donner raison à la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom. Sache que l’avenir du monde ne dépend que de votre vertu. A vous de respecter la parole que j'ai transmise à Aristote et Christos car, si vous vous comportez comme les habitants d’Oanylone, votre vice liera le sort du monde que vous aimez tant.”

C’est le moment mes frères et soeurs de montrer à Dieu que nous sommes vertueux. Que les plus forts s’apprètent à aider les plus faibles à déblayer et reconstruire. Que les plus riches partagent avec les plus pauvres. Que tous prient pour que la pluie cesse. Que tous prie pour que nous retrouvions tous les disparus.

Mes frères, mes soeurs cette épreuve doit nous aider à resserrer notre communauté.

Marc se plaça derrière l’autel et se saisit de la coupe qu’il porta à ses lèvres. Puis tout souriant il partagea le pain de l’amitié avec les fidèles qui venaient à lui.




Je vous bénis au nom du Très-Haut, d’Aristote et de Christos. Amen.

Allez dans l’Amitié Aristotélicienne !!!

Puis chacun se mis à aider et à partager qui de la place, qui une paillasse, qui un peu de nourriture.

Citation :

Horaire des messes à Saint-François

Messe dominicale : 10h à 12h

Messe du mercredi : 21h à 22h


En cas de besoin (baptême, mariage, confession...) ne pas hésiter à contacter vos diacres dans leur bureau